Prévention contre le cyberharcèlement

De nos jours, les nouvelles technologies sont omniprésentes. Et sont, de plus en plus, accessibles au jeune public (12-15 ans), ce qui les rend d’autant plus vulnérables. Les réseaux sociaux sont le meilleur moyen de les atteindre, c’est une porte ouverte au harcèlement en ligne, appelé cyberharcèlement.

DEFINITION DU CYBERHARCELELEMENT

Premièrement, le cyberharcèlement est un type de harcèlement s’effectuant sur Internet, via les réseaux sociaux, un jeu, un blog etc… Il s’agit d’une pratique qui consiste à tenir des propos ou avoir un comportement répétés (insultes, agressivité etc) et qui a pour objectif de dégrader des conditions de vie de la victime. En 2019, on estime que plus de 40% des moins de 50 ans ont subi des attaques réitérées sur les plateformes sociales en ligne, dont 22% ont entre 18 et 24 ans ou moins.

QUELLE REACTION AVOIR FACE AU CYBERHARCELEMENT ?

Si vous êtes victime de cyberharcèlement :

  • Si le harcèlement que vous subissez en ligne est lié à votre orientation sexuelle ou à votre sexe, vous avez la possibilité d’en alerter les forces de l’ordre spécialisées dans l’aide aux victimes de violences sexuelles ou sexistes.
  • Il y a possibilité de porter pré-plainte sur internet ou même plainte contre la ou les personnes qui ont harcelé. Si vous ne connaissez pas leur identité, il est possible de porter plainte contre X.
  • Le retrait des contenus illégaux peut être demandé à l’auteur ou à l’hébergeur du site. A l’échelle de la victime, sur les réseaux sociaux, il est possible de bloquer et de signaler un utilisateur. Et donc de stopper tout contact.

Le site PHAROS permet de signaler des contenus illicites sur le Net et il est géré par des gendarmes et policiers spécialisés. Pour récolter des preuves des délits commit, la victime peut faire des captures d’écrans : que cela vienne de messagerie instantanée ou de publications sur les réseaux sociaux.

LE CYBERHARCELEMENT, AUX YEUX DE LA LOI

Si l’auteur est majeur, les sanctions varient en fonction de l’âge de la victime.

  • L’accusé risque 2 ans de prison & 30 000€ d’amende, si la victime a plus de 15 ans.
  • L’accusé risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende, si la victime a moins de 15 ans.
  • Les sanctions diffèrent aussi, en fonction de l’âge de l’auteur surtout s’il est mineur. Ainsi ce sont les parents de l’auteur qui devront indemniser les parents de la victime

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