L’authentification forte fait partie intégrante de la directive DSP2. Elle inclut les banques, les prestataires de paiements, les sociétés de carte comme Visa par exemple et les e-commerçants. Sa mise en place est donc compliquée et longue du fait de ce grand nombre d’intervenants.
Au moment de payer en ligne, le client doit fournir au moins deux éléments qui permettent à son identification : un mot de passe ou code numérique, son numéro de téléphone ou un élément biométrique (son de sa voix ou encore empreinte faciale).
En outre, les banques incitent leurs clients détenteurs d’un smartphone, à télécharger l’application mobile qui intègre d’ores et déjà des systèmes d’authentification forte. Grâce à cela les éléments de connaissance (code), d’inhérence (empreinte digitale) et de possession (le téléphone) sont combinés. Au moment de procéder à l’achat, le client reçoit une notification qui le redirige vers l’application de la banque et soit valider son paiement grâce à son mot de passe ou son empreinte biométrique.
Dans le cas où le client ne possède pas de smartphone ou ne souhaite pas utiliser l’application, il existe des alternatives sans surcoût comme l’envoi d’un SMS à usage unique couplé d’un mot de passe ; ou mise à disposition d’un dispositif physique comme un lecteur de cartes bancaires.